«Les morts sont des invisibles, ils ne sont pas des absents » aurait dit Saint-Augustin.
Il nous rappelle ainsi, qu’après la mort d’un proche, les vivants continuent à entretenir des relations avec le défunt.
Que ce défunt garde une place plus ou moins importante dans la vie quotidienne des vivants.
La qualité de cette relation est essentielle et nous verrons que les sociétés ont prévu de nombreux dispositifs plus ou moins contraignants dans cet objectif.
Depuis la préparation de la mort jusqu’aux rituels religieux et civils.
Cette relation peut présenter des perturbations simples à repérer : le mort peut être très distant créant un manque, le mort peut au contraire être envahissant.
Ces pathologies du deuil font partie du travail quotidien des thérapeutes.
À l’extrême, le mort devient un fantôme créant de nombreux troubles très sévères (anxiété, douleurs chroniques, dépressions récidivantes…) chez les vivants d’autant plus difficiles à traiter que le lien avec le défunt n’est plus repérable.
Nous étudierons d’abord les troubles relationnels simples et les techniques de soins adaptées. Puis la manière de “repérer” un fantôme et une technique hypnotique